Le président de la République démocratique du Congo est appelé à user de tout son pouvoir en tant que garant du bon fonctionnement des institutions et commandant suprême des Forces Armées afin de réduire le train de vie de toutes les institutions du pays dans son ensemble et de donner la priorité au secteur de la défense et de la sécurité.
C’est l’une des recommandations formulées par le Consortium des Organisations des Jeunes et Mouvements Citoyens du Congo (COJMCO/RDC) à travers une déclaration rendue publique ce samedi 17 février 2023.
Ceci fait suite à la situation sécuritaire catastrophique due à l’agression rwando-ougandaise sous la bénédiction des puissances occidentales à travers la guerre engagée par le mouvement du 23 mars M23 pendant plusieurs années et à la base de nombreux crimes en République démocratique du Congo.
Dans cette déclaration signée par Thiery Kalibanya, Coordonnateur National du COJMCO, et Innocent Nyakura, Coordonnateur Adjoint en charge des questions Juridiques, le COJMCO a déploré une situation sécuritaire catastrophique qui se vit à l’Est de la RDC et est perçue aujourd’hui par la jeunesse congolaise dans son ensemble comme étant une humiliation sans précédent du Rwanda et de l’Ouganda à travers leurs mouvements rebelles sur le sol congolais.
« Le COJMCO demande au Président de la République, chef de l’État, garant du bon fonctionnement des institutions et commandant suprême des FARDC d’user de tout son pouvoir afin de réduire le train de vie de toutes les institutions du pays dans son ensemble et de donner la priorité au secteur de la défense et de la sécurité de notre pays », peut-on lire dans cette déclaration.
Fatigué d’assister du jour au lendemain au versement du sang des compatriotes suite à l’insécurité orchestrée par le Rwanda et l’Ouganda à l’Est de notre pays sous l’œil impuissant de la communauté internationale, le COJMCO a invité le gouvernement congolais à procéder sans délai à la fermeture de ses frontières avec le Rwanda et l’Ouganda.
« Au gouvernement congolais de procéder sans délai à la fermeture de nos frontières avec les pays agresseurs, dont le Rwanda et l’Ouganda. Il en est de même pour la rupture des relations diplomatiques avec ces pays ainsi que ceux des occidentaux (USA, France, Grande-Bretagne, etc.) impliqués directement ou indirectement dans les massacres des Congolais à l’Est du pays », insiste le COJMCO.
Dans la foulée, le COJMCO a demandé aux autorités politico-administratives militaires d’envisager des sanctions exemplaires à l’égard de tout officier militaire et autre qui se trouverait impliqué négativement d’une manière ou d’une autre dans la situation que traverse l’Est du pays. À la population congolaise dans son ensemble, le Consortium a appelé à la mobilisation pour sauver la nation en application des dispositions constitutionnelles adéquates.
Ceci devrait selon le COJMCO RDC passer par le boycott des produits ayant une origine des pays impliqués dans l’agression de la RDC, quel que soit le niveau d’origine des produits.
Au sujet de la jeunesse congolaise, le COJMCO a appelé à la solidarité mutuelle et positive pour une lutte commune contre l’agression du pays.
« Le COJMCO RDC reste convaincu que l’implication de la jeunesse dans la prise des décisions sur la gestion du pays reste un élément capital pour combattre les ennemis. Elle reste à cet effet confiante de la volonté de la jeunesse congolaise à accompagner le chef de l’État dans sa vision qui n’est autre que le bien-être du peuple congolais qui ne pourra se sentir que lorsqu’il y aura une paix durable », exhorte la déclaration.
Considérant sa déclaration comme un ultimatum, le COJMCO RDC a invité les autorités congolaises à faire de la situation sécuritaire de l’Est une priorité.
« À défaut, la jeunesse se prendra en charge contre les ennemis internes ou externes qui seront identifiés, et dont seul le gouvernement congolais sera responsable des effets collatéraux qui en découleront, car trop c’est trop! » prévient cette structure des organisations des jeunes.
Dans cette optique, le COJMCO RDC annonce une série d’activités citoyennes non violentes dans un délai bref, au cas où les autorités congolaises restent silencieuses face à la situation actuelle à l’Est de notre pays.
Que le gouvernement cesse de plernicher
Nous louons fort cette dénonciation et recommandations au chef de la nation Félix .je crois une fois la RDC prennes encore la peine de pendaison car nous voyons à part nos voisins ,il ya nos propres personnel de l’état implique dans ses massage comme le communicateur du gouvernorat n-k et les autres qui trahissent la patrie,la fermeture de frontière peuvent nous chargé mais aussi le triage des hommes politiques .
Nous sommes tous touches par le massacre orchestré à l’Est de notre cher et bon pays la RDC, que justice soit faite 👌
C’est une bonne option de cette jeunesse
Il est vraiment grand temps que le président de la RDC, son Excellence Félix Tshisekedi TSHILOMBO Antoine s’implique sérieusement dans ce processus de la restauration de la paix à l’EST de la RDC tout à se méfiant de ceux qui se disent soit-disant amis et soucieux notre bien être.
Sinon, les Congolais et plus particulièrement les jeunes étant fatigués de ces atrocités, prendront la commande ; la suite sera à deviner.
Soutenons fermement cette déclaration exprimant sans doute l’attitude de la jeunesse Congolaise face au calvaire que traverse le peuple Congolais dans son ensemble.