Aumoins 247 élèves déplacés de guerre pris en charge dans les établissements scolaires du secondaire en province éducationnelle Nord-Kivu II sont exemptés du paiement des frais de participation aux examens d’État édition 2023-2024.
C’est ce qui ressort d’une séance de concertation tenue ce mercredi 28 février 2024 à Butembo, siège de la province éducationnelle Nord-Kivu II. Cette question a réuni au tour d’une même table le directeur de la province éducationnelle Nord-Kivu II, la société civile, les structures syndicales des enseignants, le comité provincial des parents et les coordinations des écoles.
Les frais de participation à cette épreuve nationale vont aussi connaître une baisse de 10 mille francs congolais. Les finalistes vont payer 120 mille francs.
À en croire les autorités de l’EPST en province éducationnelle Nord-Kivu II, la hausse du taux d’échange a considérablement impacté la fixation des frais de participations aux examens d’état.
« L’année passée, les frais de participation ont été fixés à 97 mille francs congolais, équivalent à 47 dollars américains au taux de l’époque. Actuellement, le même montant de 47 dollars américains équivaut à 130 mille francs congolais tenant compte du taux actuel. Cette somme comprend toutes les dépenses liées à la passation de cette épreuve. Transport des mâles d’items de Kinshasa à Butembo et dans les intérieurs de la province éducationnelle. Primes, les inspecteurs et surveillants, etc. C’est un sacrifice que nous faisons à notre niveau », reconnaît-il.
Au sortir de cette séance d’échange, le président de la société civile Coordination de Butembo Math Saanane se dit satisfait de ces allègements.
« Nous sommes tant soit peu satisfait de ces deux mesures d’allégement qui tiennent compte de la réalité du moment vécu au nord-kivu», reconnaît-il.
Dans un arrêté, le gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu a fixé le frais de participation aux examens d’état à 130 mille francs. Cette décision a alimenté le débat dans la classe socio-politique en province du Nord-Kivu. Les voix se sont levées de partout pour demander la réduction ou l’annulation desdits frais.
