Dans une récente affaire qui a attiré l’attention de l’opinion publique, Jaynet Kabila, l’ex-députée et jumelle de l’ancien président Joseph Kabila, a été interrogée par les Renseignements militaires de la République démocratique du Congo.
L’interrogatoire, qui a duré près de six heures, a pris place dans un contexte tendu, survenant seulement 48 heures après une perquisition menée dans les installations de la Fondation Laurent Désiré Kabila, qu’elle dirige.
Selon son avocate, Me Adonah Kadima, aucun grief n’a été retenu contre Mme Jaynet Kabila. Dans ses déclarations à l’Agence Congolaise de Presse (ACP), Me Kadima a affirmé :
“Tout s’est bien passé. On a trouvé qu’il n’y avait rien de tout ce qu’on a relevé comme charge.” Cette déclaration soulève des questions quant à la nature de l’enquête et à la justification de la perquisition initiale.
Me Kadima a également souligné la gravité potentielle des accusations en affirmant que “dans le cas contraire, on ne te relâche pas, on peut te garder si les faits sont graves”.
Pourtant, malgré l’issue apparemment favorable de cet interrogatoire, l’avenir reste incertain. Me Kadima a conclu en précisant :
“Pour l’instant, il n’y a pas eu d’autre rendez-vous.”, a-t-elle déclaré.
Cette déclaration laisse entendre qu’il pourrait y avoir d’autres développements dans cette affaire à l’avenir.
Les prochains jours pourraient apporter davantage de clarifications sur cette affaire qui continue de captiver l’attention du public congolais et international.