Au total, 122 personnes ont été libérées de la prison centrale de Bukavu et 44 autres ont été relâchées dans différents cachots de la ville. De plus, 21 dossiers d’enfants en conflit avec la loi ont été mis à la disposition de leur juge naturel, et plusieurs autres dossiers ont été transmis au parquet entre le 15 août et le 15 septembre 2024.
Tel est le résultat de la cartographie sur le monitoring dans les prisons de la province du Sud-Kivu, présentée ce mardi 17 septembre 2024 par une commission de hauts magistrats mise en place par le ministre provincial de la Justice au Sud-Kivu.
Cette avancée intervient quelques jours seulement après la question écrite du 5 août 2024 du député provincial Jackson Kalimba, surnommé « Sauti ya Wanyonge », adressée au ministre provincial de la Justice du Sud-Kivu.
Le ministre de la Justice, Faustin Mayani, a indiqué que c’est grâce à cette question écrite que l’idée de créer cette commission a été envisagée, afin de trouver des solutions aux problèmes soulevés concernant la situation carcérale. Il a félicité le député Kalimba pour son implication dans l’amélioration de l’accès à la justice.
Prenant la parole, l’élu de Bukavu a salué les magistrats ayant participé à cette commission pour le travail accompli, soulignant que l’accès à une justice équitable est essentiel dans la lutte contre la justice privée et populaire dans nos communautés.
Le député Jackson Kalimba a appelé les autorités judiciaires à s’impliquer davantage pour mettre fin aux restrictions des visites dans les prisons et au système de corruption qui permet aux grands criminels de s’enrichir au détriment des détenus démunis.
Il a exprimé le souhait de voir de telles initiatives se poursuivre dans les territoires, afin que la population la plus défavorisée puisse accéder à la justice.
Il convient de souligner que cela a été matérialiser grâce à l’appui logistique de L’ONG ALERTE INTERNATIONAL