Les représentants des syndicats des enseignants en RDC demandent à leurs camarades de continuer la grève et lancent un ultimatum au gouvernement jusqu’au 5 octobre pour répondre à leurs revendications.
Dans une déclaration syndicale signée le 28 septembre à Kinshasa, les syndicalistes regrettent de constater que, jusqu’à présent, le gouvernement n’a fait aucun signe de bonne volonté concernant leurs revendications.
Cette correspondance, signée par tous les syndicalistes de la capitale, toutes tendances et confessions religieuses confondues, stipule que d’ici le 5 octobre 2024, journée mondiale dédiée à l’enseignement, si rien n’est fait, l’année scolaire en cours risque d’être déclarée blanche par l’UNESCO en RDC.
« Il est à déplorer que le Gouvernement ne se préoccupe pas des revendications des Enseignants notamment en ce qui concerne le nouveau barème salarial uniformisé des Enseignants et Inspecteurs, les Enseignants NU et NP, la retraite des Enseignants. En revanche, les gestionnaires intimident et contraignent les Enseignants à travailler oubliant que le travail d’enseigner demande la sérénité ! Nous demandons au Gouvernement de donner les réponses aux préoccupations ultimes et légitimes des Enseignants avant le 05 octobre 2024 date dédiée à la Journée Mondiale des Enseignants » insistent t ils.
Ces représentants des enseignants déplorent également que même l’Assemblée nationale, autorité budgétaire, ne statue pas sur le minimum de 500 $ exigé par les enseignants avant de reprendre le chemin des classes.
En attendant, les différents syndicats des enseignants précisent que la grève est maintenue jusqu’au 5 octobre, date de leurs assemblées générales en provinces, et de célébration de leur journée également, où ils décideront de poursuivre ou non la grève.