Les demandes d’asile en Belgique émanant de ressortissants de la République démocratique du Congo, dont les chances sont très faibles, feront l’objet d’une procédure accélérée à partir du 1er février, a annoncé jeudi le secrétariat belge à l’Asile et à la Migration dans un communiqué.
Par ailleurs, il précise que seul les victimes des guerres et persécution sont concernés par cette procédure, il décourage les personnes qui pourraient tenter leurs chances à la recherche d’une amélioration économique.
«La procédure d’asile est destinée aux personnes qui fuient la guerre ou les persécutions, et non à celles qui cherchent à améliorer leur situation économique. Nous devons rapidement faire cette distinction afin que les personnes ne se retrouvent pas inutilement dans la procédure d’asile ou dans le système d’accueil», a indiqué le texte.
Et d’ajouter ;
«Cette approche a également un effet dissuasif. Nous disons clairement que pour ceux qui veulent migrer pour des raisons économiques, il ne sert à rien de tenter la procédure d’asile», a expliqué le document.
L’année dernière, 1.268 personnes en provenance de la RDC ont demandé l’asile en Belgique, a indiqué le secrétariat belge à l’Asile et à la Migration. « Toutefois, ces personnes semblent rarement avoir besoin de protection », a précisé le document qui révèle que « les décisions positives sont de 14% ».
À partir du 1er février, le traitement de demandes d’asile des ressortissants congolais (comme de la Moldavie et de la Géorgie) sera accéléré dans le cadre d’une procédure fast track.
Ces demandes seront désormais traitées en priorité par l’Office des étrangers (OE) et le Commissariat général aux réfugiés et apatrides (CGRA).
L’objectif est de traiter les demandes dans un délai de 50 jours ouvrables. Après une décision négative, un entretien rapide avec un conseiller sera organisé en vue d’un retour vers le pays d’origine, précise le texte.