Compatir avec les congolais qui subissent les affres de la guerre dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, dénoncer l’implication direct et la contribution du Rwanda dans l’instabilité de la sécurité au Nord-Kivu, décrier le silence « complice » de la communauté internationale, ces raisons et tant d’autres justifient la décision de la Représentation des Étudiants du Congo REC relative à l’observance de deux jours sans activités académiques en daté de ce lundi 12 février au mardi 13 févier 2024.
Au cours d’un entretien téléphonique nous accorder ce dimanche 11 février, Maurice, président national de cette structure estudiantine, partage la souffrance des étudiants de la partie Est du pays qui, pour certains n’ont pas pu poursuivre les études, car leurs parents tués, soit appauvrie par la guerre imposée par des pays voisins dénonce-t-il.
Il appelle toute la communauté estudiantine du pays au respect scrupuleux de cette mesure « patriotique et solidaire » envers les Congolais de l’Est.
Avez-vous prévu des manifestations durant ces deux jours ?
« La journée de ce lundi sera sans cours, les étudiants resteront chez eux à la maison. Le mardi, chaque section de la Rec va s’organiser de sa manière pour manifester son soutien à la population de l’Est. Ainsi, ils déposeront des mémos, soit feront des si tin devant les mairies, gouvernorats ou autres bureaux administratifs. Nous à Kinshasa, nous serons en sit-in au palais du peuple », précise-t-il.
Pendant ce temps, au moins 6 personnes ont été blessées ce dimanche 11 février par les éclats de la bombe lancée par les rebelles du M23 sur la cité de Saké. Parmi elles, 4 hommes et deux femmes, tous transférés à l’hôpital CBCA Ndosho de Goma. À en croire des sources indépendantes contactées sur place, ladite bombe a fini sa course dans les champs se trouvant sur la colline Matcha environnant la route principale.