Suite à la dégradation de la situation sécuritaire en province du Sud-Kivu, le député provincial Jackson Kalimba a récemment adressé une question écrite au ministre provincial de l’Intérieur pour tenter d’obtenir une vision claire sur les actions entreprises par ce ministère afin de rétablir la paix et la sécurité dans la province.
Dans cette question écrite, l’élu de Bukavu, surnommé affectueusement « Sauti ya Wanyonge », a soulevé 11 points sur lesquels il souhaitait des réponses précises de la part du ministre.
La rédaction du média LaNouvelleRDC a pu se procurer les éléments de réponse apportés par le ministre provincial de l’Intérieur, Albert Kahasha, dit Foka Mike. Ce dernier a souligné que son ministère faisait tout son possible pour gérer la situation à deux niveaux : préventif et répressif.
Sur le plan préventif, le ministre a affirmé que le Sud-Kivu était aujourd’hui l’une des rares provinces du pays qui, malgré les conflits imposés par ses voisins, continue de fournir des efforts pour éviter des pertes humaines.
Au niveau répressif, Foka Mike a indiqué que des arrestations d’inciviques avaient été effectuées, avec des renvois devant les autorités judiciaires. Des opérations de bouclage ciblées ont également été organisées pour appréhender les fauteurs de troubles.
Voici en intégralité les éléments de réponses apportés par Foka Mike aux 11 principales préoccupations du député Jackson Kalimba :
Contacté pour savoir ce qu’il pensait des réponses du ministre, Jackson Kalimba s’est montré réservé. Toutefois, l’élu de Bukavu n’a pas caché son intention d’approfondir sa démarche si les informations fournies par le ministre de l’Intérieur ne répondaient pas à ses attentes en matière de sécurité pour la population de la province.
« Je suis encore en train de lire ses réponses. Pour le moment, je ne saurais vous dire quoi que ce soit, cher journaliste. Mais rien ne nous empêchera d’aller plus loin si ces réponses ne sont pas convaincantes », a brièvement déclaré Kalimba.
Celui-ci laisse ainsi entendre qu’il pourrait transformer sa question écrite en interpellation si les explications ne le satisfont pas. Toutefois, cela reste à confirmer.