La Nouvelle Dynamique de la Société Civile en RDC (NDSCI) tire la sonnette d’alarme face à la propagation « vertigineuse » de l’épidémie de Monkeypox, également connue sous le nom de « variole du singe ». Alors que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré cette maladie comme une urgence sanitaire mondiale, la NDSCI s’inquiète de la situation en RDC, qui reste le foyer le plus important de cette épidémie.
Dans un communiqué signé par son Président national, Jean Chrysostome Kijana, cette structure déplore un « total relâchement » et une « banalisation extrêmement dangereuse » de la maladie par la population, malgré la mobilisation du gouvernement central pour organiser la riposte.
Alors que la rentrée scolaire approche le 2 septembre prochain, l’inquiétude grandit face à l’absence de mesures de protection dans les établissements.
« L’inquiétude devient de plus en plus grande et la peur ne cesse de gagner les cœurs de tous les parents congolais qui craignent la propagation de la maladie dans les différents milieux scolaires », alerte la NDSCI.
L’organisation appelle donc les autorités sanitaires et éducatives à mettre rapidement en place des « protocoles sanitaires rigoureux » dans les écoles afin d’assurer la protection maximale des élèves et du personnel.
La NDSCI invite également l’ensemble de la population à prendre la menace au sérieux et à adopter des « comportements responsables » en suivant strictement les mesures de protection recommandées par les services de santé publique. Elle souligne que la province du Sud-Kivu, l’une des plus touchées, doit prendre des mesures d’urgence pour sécuriser la rentrée scolaire.
Face à cette situation préoccupante, la NDSCI lance un appel à la « mobilisation générale » pour faire face à cette « épidémie » qui constitue une « véritable insécurité sanitaire » en RDC.