Imminente présentation au public vendredi d’un réseau d’acteurs politiques et des citoyens « traîtres » pris en flagrant délit de collaboration active avec l’armée rwandaise et les terroristes du M23 au Nord-Kivu, dans la nouvelle guerre engagée dans l’est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris de l’Agence Congolaise de Presse.
« Cette présentation au public d’un groupe d’acteurs politiques et des citoyens traîtres, pris en flagrant délit de collaboration active avec la coalition RDF/M23 est prévue aujourd’hui vendredi » , a annoncé à l’ACP, une source proche du dossier, ayant requis l’anonymat.
Mercredi, l’ACP avait bouclé des investigations qui démontraient qu’une rafle avait eu lieu au sein d’un réseau d’acteurs politiques et des citoyens ordinaires au Nord-Kivu.
Les autorités gouvernementales et militaires avaient refusé de confirmer et de nier l’existence de ces arrestations massives.
Toutefois, l’ACP avait appris que pour un « détail technique », la présentation ne pouvait pas avoir lieu le même mercredi.
L’armée rwandaise combat depuis trois ans les Forces armées de la RDC (FARDC) aux côtés des terroristes du M23.
Cette présence de l’armée rwandaise sur le territoire congolais sans avoir été invitée est confirmée par des rapports d’experts missionnés par le Conseil de sécurité des Nations Unies.
La coalition terroriste RDF/M23 occupe plusieurs localités dans les territoires de Masisi, Rutshuru et Nyiragongo dans le Nord-Kivu.
L’ONU, les Etats-Unis, la France, la Belgique et plusieurs autres pays ont invité Kigali à retirer ses militaires de l’est congolais.
Une force évoluant au nom de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) est venue combattre ces terroristes en appui aux FARDC et les Casques bleus.
L’est congolais est déstabilisé depuis 30 ans à cause des soutiens apportés à des groupes armés locaux et étrangers principalement par le Rwanda et d’autres pays voisins de l’Est en vue de poursuivre la prédation des ressources naturelles.