Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) a été alerté des plaintes émanant de ses coordinations provinciales et de personnalités concernant de nombreux cas de dérapages commis par les radios et télévisions émettant dans certaines provinces et villes du pays.
En effet, des médias tels que Kananga, Mai Ndombe, Lisala et Bumba ainsi que Basankusu ont été accusés de distiller des insultes, des invectives, des mensonges et attaques personnelles aux heures de diffusion, en violant la loi, l’éthique et la déontologie.
Dès lors, le CSAC a invité les médias ainsi que d’autres identifiés à cesser immédiatement ces pratiques répréhensibles qui mettent en péril la cohésion nationale et le développement social.
Le Conseil se réserve le droit de sanctionner les auteurs et les organes concernés, voire de retirer la fréquence à toutes ces radios et télévisions, conformément aux dispositions de la loi 11/001 du 10 janvier 2011 portant sur la composition, les attributions et le fonctionnement du CSAC ainsi que de la loi 23/009 du 13 mars 2023 fixant les modalités de l’exercice de la liberté de la presse et d’information.
De plus, les directeurs des programmes de ces médias sont appelés à observer strictement ces instructions.
Le CSAC rappelle à ces médias leur rôle majeur dans la promotion de la paix, la réconciliation, l’unité et l’émergence d’une société plus juste et plus démocratique.