Un groupe des députés nationaux Membres de la Dynamique Surveillance, accuse Christophe Mboso d’être à la base du retard observé dans l’organisation de l’élection du nouveau Bureau définitif de l’Assemblée nationale.
Dans une déclaration faite ce mercredi 08 mai, cette structure a dénoncé et condamné le blocage des activités à l’Assemblée Nationale entretenu par le Bureau Provisoire, en cette période où cette chambre basse du parlement devrait exécuter de plein pouvoir ses missions constitutionnelles.
«Il est inadmissible que l’Assemblée nationale ne dispose de son Bureau définitif, plus de trois mois après le début de la session extraordinaire inaugurale organisée conformément à l’article 114 de la constitution», déplorent les députés signataires de cette déclaration
A cette occasion la DYNASUR précise qu’elle se réserve au nom et pour l’intérêt du peuple, le droit d’entreprendre des actions légales et démocratiques contre le Bureau Provisoire endéans 72 heures, dans le cas où le processus de l’élection et installation du Bureau définitif ne se poursuivrait pas.
Elle exige sans délai l’élection et l’installation du Bureau définitif afin de permettre à l’Assemblée Nationale de joindre ses efforts à ceux du président de la République, qui fait face au défi de l’insécurité grandissante qui sévit dans la partie orientale du pays, sous la complicité du RWANDA, M23, AFC de Corneille Nangaa et de certains pays Membres de la communauté internationale.
Ci-dessous leur déclaration politique ⬇️⬇️
Pour sa part, Christophe Mboso demande à la majorité et à l’opposition de se concerter sur les candidatures dans tous les différents postes du Bureau, ce qui permettra l’organisation de cette élection.