Le calme est observé ce jeudi 7 mars à Nyawaranga, dans le groupement de Bijombo, territoire d’Uvira (Sud-Kivu), où des combats avaient opposé la veille des miliciens Twirwaneho et alliés à une patrouille mixte des combats FARDC et l’armée burundaise. Le bilan fait état de trois morts et plusieurs blessés, selon des sources militaires.
Les rebelles ont rendu un piège à la patrouille mixte des combats de la task-force qui quittait le village Mugeti et se dirigeait vers la zone de Nyawaranga pour identifier les positions avancées de Twirwaneho avec leurs alliés.
Avant d’arriver au sommet, les militaires congolais et burundais avaient été repérés par les assaillants. Ces derniers ont quitté le sommet et sont venus tendre l’embuscade au pied de la montagne, en utilisant les deux rives de la rivière Kanangananga.
Des sources locales affirment que les assaillants ont lancé une roquette sur la patrouille.
Trois éléments des FARDC sont tombés sur le champ, un autre a été blessé. Dans les échanges des tirs qui s’en sont suivis, un commandant de bataillon de Twirwaneho, du nom de Mudakikwa, a été tué et trois autres miliciens blessés.
La task-force a réussi à déloger l’ennemi, avant de prendre le contrôle de toute la zone montagneuse.
Le chef du groupement de Bijombo, Amisi Tete, confirme que cette attaque s’est passée loin du village, dans la brousse de Nyawaranga, où il y a absence de la population civile.
La source militaire ne parle d’aucun mouvement des populations civiles à la suite de cette attaque ; du fait que toute la zone vers Kiyamba et Bijabo est occupée par des combattants du groupe Twirwaneho et alliés.
Le porte-parole du secteur opérationnel Sokola 2 Sud Sud-Kivu, le lieutenant Marc Elongo, a promis de se prononcer là-dessus.