Nyenemo Sanguma, député national élu de la circonscription électorale du Territoire de Gemena dans la province du Sud-Ubangi a adressé une question orale avec débat au vice-premier ministre et ministre de la Fonction publique de la République démocratique du Congo, Jean-Pierre Lihau sur la situation de plus de 400.000 agents et fonctionnaires de l’État matriculés mais non payés.
Dans une note d’information épluchée par nos confrères de 7SUR7.CD, ce mardi 24 décembre 2024, cet élu du peuple estime qu’il ne peut pas rester silencieux face à ce qu’il qualifie d’injustice criante que vivent ces agents et fonctionnaires de l’État dont certains servent leur pays depuis plus de 3 décennies sans être payés.
« Comment pouvons-nous aspirer un avenir meilleur si ceux qui portent le poids de l’administration publique sont laissés dans la précarité ? Ces agents, ce sont nos enseignants, nos infirmiers, nos administrateurs, nos gardiens de la paix. Ce sont eux qui, malgré l’absence de reconnaissance financière, continuent à tenir debout les institutions qui nous permettent de fonctionner en tant que société. Je m’engage à briser ce silence et à porter leur voix là où elle doit être entendue. Il est temps que nous agissions pour corriger cette injustice historique. Leur travail mérite un salaire digne, leur dévouement mérite notre respect, et leur avenir mérite notre attention », a écrit le député national Nyenemo Sanguma.
C’est dans cette optique qu’il a adressé une question orale avec débat au vice-premier ministre et ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau pour qu’il explique aux élus du peuple pourquoi ces agents et fonctionnaires de l’État sont jusque-là impayés.
Le député national Nyenemo Sanguma appelle à l’appropriation de cette lutte par les leaders aussi bien politiques que religieux y compris toutes les personnes de bonne foi pour permettre à ces agents et fonctionnaires de l’État de rentrer dans leurs droits.
« Je lance un appel à tous les leaders, aux organisations civiles, et à chaque Congolais : mobilisons-nous pour exiger un changement. La dignité humaine ne peut plus être sacrifiée sur l’autel de la négligence. Ensemble, faisons entendre leur cri, car un pays qui abandonne ses serviteurs est un pays qui renonce à son propre progrès », a-t-il exhorté.
Beaucoup d’agents et fonctionnaires de l’État Congolais qui sont matriculés mais non payés vivent dans des conditions difficiles. C’est en ce sens que le député Nyenemo Sanguma entend user de ses prérogatives parlementaires pour inciter le gouvernement Congolais à résoudre le problème d’impaiement dont ils font face.
Il sied de signaler que cette initiative du député Nyenemo Sanguma est saluée par les agents et fonctionnaires de l’État qui encouragent cet élu du peuple à poursuivre sa démarche jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée à leur situation salariale.