C’est désormais claire comme l’eau de la source. Vital Kamerhe est donné pour futur président de l’Assemblée nationale. Savoir lire dans les faits et gestes du président national de l’Union pour la Nation Congolaise, UNC n’était donné qu’aux initiés.
Accusé de fronde contre le président de la République, Vital Kamerhe a su jouer sa carte avec la création couveuse du Pacte pour un Congo Retrouvé, PCR peu après la publication des résultats provisoires des législatives nationales. Il s’est alors attiré la foudre des extrémistes. Resté droit dans ses bottes, ce fin politique annonçait vendredi 23 février sa démission du gouvernement intérimaire Sama Lukonde autorisé par Félix Tshisekedi.
Acte jugé de nouveau de haute trahison politique. Colère de courte durée dans le chef des détracteurs de l’ancien président de l’Assemblée nationale sous Kabila I. Il a fallut des précisions du secrétaire général de l’UNC, Billy Kambale pour calmer la tempête ce dimanche 25 février.
Selon lui, Vital Kamerhe n’agit pas seul, sa démission du gouvernement intérimaire en faveur de son mandat de député national a été prise de commun accord avec sa hiérarchie, entendez, le président de la République.
Voilà qui fait dire à des analystes avertis que Kamerhe retrouvera sa place de chairman de la chambre basse du parlement qu’il a quittée voici près de 15 ans passés. La magie divine fit que la copie de Mgr Monsengwo au perchoir de l’Assemblée nationale se reposera des années durant. Cependant, va-t-il rééditer les exploits récusés par le régime Kabila anti progrès?
Pour certains analystes, l’heure du changement est belle et bien là. Voir un Kamerhe servir de détonateur du changement à travers le contrôle du gouvernement, c’est le souhait de tous eu égard à la vision véhiculée au sommet de l’Etat.
Actu7