Des acteurs de la société civile viennent d’identifier les actions prioritaires à mener dans le cadre du processus de justice transitionnelle en RDC. C’était lors des assises de deux jours portant sur le plaidoyer en rapport avec la justice transitionnelle en RDC, organisées à Bukavu par le Réseau des Associations Congolaises des Jeunes (RACOJ) et Impunity Watch.
Du 12 au 13 novembre 2024, cette rencontre a réuni au moins 30 participants venus de la société civile. Il a été question de faire un état des lieux de la justice transitionnelle en RDC, des avancées réalisées dans ce processus, et d’identifier les actions prioritaires à mener dans le cadre de la justice transitionnelle en RDC, tout en tenant compte des aspirations des victimes au Sud-Kivu pour une politique nationale de justice transitionnelle en RDC.
Outre cela, il a également été question de faire un lien avec les résultats des assises précédentes afin de mener à bien le plaidoyer et d’identifier les besoins prioritaires à mettre en œuvre au regard de l’évolution du contexte et des processus de justice transitionnelle en RDC.
Les participants ont également discuté de l’évolution du processus d’élaboration et d’adoption d’une politique nationale de justice transitionnelle en RDC, d’une part, et des réparations par le FONAREV, d’autre part.
À en croire le coordonnateur de RACOJ, Didier Kigonya, ces assises ont été cruciales pour chaque acteur impliqué, car, estime-t-il, ces derniers ont pris connaissance des aspirations des victimes pour une politique nationale de justice transitionnelle en RDC.
« L’heure est venue pour toute personne impliquée de prendre conscience des priorités à mettre en œuvre pour accélérer le processus de justice transitionnelle en cours en RDC en tenant compte des aspirations des victimes et en les plaçant au centre de tout intérêt », a-t-il indiqué.
Au terme de cet atelier, les participants ont mis en place un canevas d’actions prioritaires à mener pour chaque pilier de justice transitionnelle, notamment : la vérité, la justice, les réparations, les garanties de non-répétition ainsi que le mémorial.
Il sied de noter que cet atelier a été tenu dans le cadre du projet « Initiative mondiale contre l’impunité pour les crimes internationaux et les violations graves des droits humains : faire fonctionner la justice », avec le concours financier de l’Union européenne.