La ville de Bukavu, dans le quartier Panzi, est en proie à une terreur sans précédent depuis des mois. Un groupe mystérieux, surnommé « Popo Solution », sème la violence et la peur parmi la population. Selon des sources locales, des bandits armés de machettes et de poignards se livrent à des actes barbares, laissant la communauté dans un état de choc.
A en croire la Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSCI), des hommes et des femmes sont tabassés, torturés et dépouillés de leurs biens. Mais ce n’est pas tout. Le phénomène « Popo Solution » va encore plus loin en commettant des viols massifs, touchant même les femmes enceintes se rendant à la maternité. La terreur règne, et l’impunité persiste, selon cette structure.
Face à cette situation, la NDSCI a adressé une lettre urgente au Gouverneur du Sud-Kivu, Jean Jacques Purusi. Dans cette missive, la NDSCI tire la sonnette d’alarme et appelle à l’action.
« Excellence Monsieur le Gouverneur, Vous avez placé votre mandat sous le signe d’une Sud-Kivu ‘sécurisée et prospère’. Voilà pourquoi, nous venons, en toute responsabilité, vous alerter sur cette criminalité de grand chemin dont le phénomène ‘Popo Solution’ fait énormément de dégâts, » écrit Jean Chrysostome Kijana, Président national de cette structure.
La NDSCI exhorte le Gouverneur à agir rapidement pour mettre fin à cette spirale de violence. Elle propose des opérations de grande envergure pour neutraliser ces criminels et restaurer la paix.
Cette structure appelle également la population à mobiliser. Selon elle, la sécurité est l’affaire de tous. Elle appelle ces derniers à dénoncer tout cas suspect auprès des autorités sécuritaires, mais également exiger des mesures urgentes concrètes pour y mettre fin.
Il faut y porter une solution urgente et durable.