Après une visite dans plusieurs stations-service de la ville, il ressort qu’un grand nombre d’entre elles sont à l’arrêt, faute d’approvisionnement en produits pétroliers. Celles qui parviennent encore à servir la clientèle fixent désormais le litre à 3 700 francs congolais, tandis que sur le marché parallèle, le prix grimpe jusqu’à 4 800 FC, selon plusieurs revendeurs interrogés par votre rédaction.
Ces derniers justifient cette flambée par la pénurie prolongée de carburant dans les stations officielles. Ils affirment se procurer le produit à un coût élevé, les obligeant à augmenter leurs tarifs pour maintenir une marge de bénéfice. Certains n’écartent pas une nouvelle augmentation si la situation persiste.
« Nous ne faisons qu’acheter cher et revendre avec une petite marge. Si ça continue ainsi, les prix vont encore monter », a confié un revendeur sous couvert d’anonymat.
Cette crise impacte déjà le secteur du transport en commun. Le prix des courses varie selon les heures et l’appréciation des chauffeurs, compliquant davantage le quotidien des citoyens déjà frappés par une crise économique persistante.
Cependant, une lueur d’espoir subsiste : selon certains responsables de stations-service, un réapprovisionnement en produits pétroliers est attendu dès la semaine prochaine, ce qui pourrait soulager les usagers.