L’ancien coordonnateur national du Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (PDDRCS), Jean-Bosco Bahala, et l’un de ses collaborateurs, ont été libérés le mardi 8 octobre dans la soirée.
Selon des sources dignes de foi, cette libération intervient après près de deux mois de détention dans le cachot des services de renseignement militaires (DEMIAP).
En rection, le consortium des ONG des droits de l’homme qui, à l’époque, avaient qualifié cette arrestation d’injuste et d’illégale, se réjouissent de cette libération.
Dans une déclaration à la presse mercredi 9 octobre, Dieudonné Mushagakusa, porte-parole de ces organisations, rappelle qu’il n’y a pas de charges qui pèsent sur l’ancien coordonnateur national du PDDRCS.
Par conséquent, ajoute-il, Jean Bosco Bahala doit être réhabilité dans ses fonctions.
Arrêté mardi 23 juillet dernier, à sa descente d’avion à l’aéroport international de N’djili, l’ancien coordonnateur national du PDDRCS, venait de participer à une rencontre à Entebbe, en Ouganda.
Ce qui lui a valu une révocation, sur décision du Président de la République, rendue publique à travers une ordonnance lue à la Radiotélévision nationale Congolaise, en début d’après-midi du 23 juillet dernier.
Peu avant sa révocation, l’abbé Jean-Bosco Bahala avait publié un communiqué expliquant qu’il était en mission à Kampala, en Ouganda, dans le but, selon lui, d’engager des discussions avec les autorités ougandaises en vue d’obtenir le rapatriement des enfants congolais libérés par les rebelles de la LRA en République centrafricaine. Des affirmations rejetées par le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya.
« Aucune personne n’a été mandatée par le Gouvernement pour une quelconque forme de discussion avec les terroristes du M23 à Kampala », avait démenti M. Muyaya.