Dans un communiqué de presse rendu public ce lundi 26 août 2024, les des forces armées de la République démocratique du Congo ont menacé de saisir les Mécanisme Conjoint de Vérification Élargi et le Mécanisme AdHoc de vérification sur les violations du cessez-le-feu par le M23/RDF.
Dans ce document, le service de communication et d’information de la 34è région militaire d’état-major des FARDC font savoir que les M23/RDF ont tenté de couvrir à travers les différentes communications de ce dimanche 25 Août, leurs multiples violations du cessez-le-feu en cours.
Il fait savoir que dans le communiqué officiel du M23/RDF signé ce 25 août, ils parlent d’un Aéronef des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, qui aurait survolé les zones de Lubero et Rutshuru pour aveugler l’opinion, car selon elles, «c’est depuis 48 heures qu’à cause des problèmes de météo, aucun Aéronef des FARDC ou des Partenaires, n’a pu prendre les airs au Nord-Kivu.»
«Dans ce même cadre, pour justifier les attaques qu’ils ont lancé ce dimanche sur nos positions à KIKUBO dans le Territoire de Lubero, ces derniers ont signé en date du 24 août et mis sur la place publique un communique évoquant un déploiement des troupes des FARDC aux alentours des zones sous leurs contrôles. Il s’est agit là encore, d’une manipulation de l’opinion,» poursuit ce communiqué.
Pour le colonel Guillaume Ndjiké Kaike qui a signé ce communiqué, les FARDC considère ces actes comme une violence du cessez-le-feu.
«Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo rappellent qu’elles considèrent ce comportement belliciste comme une énième violation du cessez-le-feu voulu par le processus de Luanda.»
Pour ce faire, elles comptent saisir le Mécanisme Conjoint de Vérification Élargi et le Mécanisme AdHoc de vérification, afin de mettre en lumière ces actes et d’en tirer toutes les conséquences y relatifs, conclut le porte-parole des FARDC au Nord-Kivu.