Dans un article publié ce Mercredi 21 février 2024 à 10 heures 50 minutes, ce média en ligne est revenu sur une affaire mettant en cause le patron de l’inspection générale de finance et le directeur général de la Gecamine , Placide Nkala Basuadila.
Selon opinion-info.cd, dans une correspondance du 31 octobre dernier, la Gecamine avait sollicité de l’IGF, une mission d’encadrement avec comme objectif de «réactiver les procédures existantes dans les domaines financier, budgétaire et de contrôle interne», et de profiter de «l’expertise (des inspecteurs de l’IGF), pour le fonctionnement effectif de la Cellule interne de passation des marchés publics et le renforcement de l’audit interne».
En réponse à cette demande, le chef de service à l’IGF avait favorablement répondu à la demande de la Gécamines, en signant, le 7 novembre 2023 (soit en l’espace d’une semaine), un ordre de mission, pour un travail de « consultance auprès de la Gécamines » durant 90 jours.
Après la signature de cet ordre de mission, l’inspecteur en chef de l’Igf, Alingete avait expédié une «note de frais et honoraires des prestations de la mission de consultance de l’IGF».
L’addition, pour le seul mois de novembre était chiffrée à 150.000 dollars hors taxe et payable dans un compte bancaire logé à Equity-BCDC, selon cette note de frais.
Pourtant, l’Ordonnance du 24 septembre 2020 modifiant et complétant celle du 15 septembre 1987 portant création et fonctionnement de l’IGF, ne reconnait nullement des «frais d’honoraires de prestation» parmi les sources de financement des activités de ce service public énumérées à l’article 12 ter.
Les inspecteurs-consultants, selon des informations captées par Opinion-infos.cd des documents officiels, ont gracieusement été payés par la Gécamines. Jusqu’au 14 décembre dernier, cette entreprise publique avait déjà déboursé un montant de 3.000.000 USD sur un total de 7.500.000 USD.
De son côté, le comité de surveillance des finances publiques à alerté le procureur général près la cour de cassation à travers une correspondance lui adressée ce 19 février 2024 sur une prétendue prédation des entreprises privées par jules Aligente.
Tout en s’interrogeant sur le mécanisme ou la disposition légale ou règlementaire par lequel, Monsieur Jules ALINGETE perçoit-il la TVA auprès d’une entreprise, ce comité sollicite du procureur général près la cour de cassation l’ouverture d’une enquête afin d’arrêter cette présumé prédation qui met en péril les finances publiques.
En réponse à ces accusations, jules Aligente a publié sur son compte X, auparavant tweeter ; «La diabolisation, les complots, les injustices, les menaces, les intimidations, les attaques personnelles contre l’Inspection Générale des Finances ainsi que les agitations des criminels financiers en cravate sont autant des signes concrets qui prouvent que la lutte contre la corruption et les anti-valeurs dans la gestion publique atteint petit à petit ses objectifs.»
Et d’ajouter ;