Le député provincial Mushagalusa Munguakonkwa Sébastien est loin de lâcher face aux multiples tracasseries orchestrées par les éléments de la Police de Circulation Routière au Sud-Kivu.
Dans sa lettre du 28 février dernier, l’élu de Walungu avait écrit au Commandant de la police nationale congolaise pour lui faire parvenir les cris de détresse de la population du Sud-Kivu en général et celle de la ville de Bukavu en particulier sur les tracasseries dont elle traverse de la part de la PCR.
N’ayant obtenu aucune réponse de la part du responsable de la police en province, cet élu du peuple a préféré réécrire à celui-ci pour lui rappeler la montée en puissance des dites tracasseries dont la responsabilité hiérarchique incombe au Numéro 1 de la police en province.
«Jusqu’à ce jour, aucune de ces préoccupations de la population n’a eu de réponse. C’est pourquoi j’ai tenu à vous rappeler et demander que des réponses adéquates soient réservées à ces questions d’intérêt social et qu’en fin, les usagers de la route vaquent librement à leurs occupations » avait écrit Sangwase Mushagalusa.
Dans cette lettre, le député provincial Mushagalusa avait dénoncés les faits suivants :
- La légèreté dans le contrôle des documents de bord;
- Le rançonnement des conducteurs avec ou sans documents et sans aucune preuve de perception et de versement de ces fonds;
- Les embouteillages monstres constatés dans la Ville souvent créés par la PCR elle-même;
- Les bagarres récurrentes entre les conducteurs et les policiers causant des accidents de circulation;
- Le manque à gagner Pour le trésor public.
Au vu de ce tableau ci-dessus, le député Sangwase Mushagalusa avait demande également des précisions sur les éléments suivants :
- Le nombre de points de contrôle de la police de circulation routière dans la ville de Bukavu;
- La localisation exacte de chaque point de contrôle;
- La précision sur le nombre des policiers que doit contenir chaque point de contrôle;
- L’encadrement et le contrôle des mouvements des policiers commis à chaque point de contrôle.
Il faut dire que cette démarche du député Sangwase Mushagalusa a déjà trouvé me soutien de plusieurs autres acteurs sociaux et politiques en province.
Un acte louable