La circulation dans la province du Sud-Kivu a été difficile toute la journée de ce mardi 9 avril 2024. Les transporteurs et les acteurs de la société civile ont décrété trois journées sans travail pour dire non aux tracasseries policières dont les chauffeurs sont victimes.
Des travailleurs, étudiants, élèves ou écoliers ont été contraints de faire le pied pour se rendre à leurs lieux de travail ou à l’école avec comme conséquence, des retards au travail et à l’école.
Dans les carrefours comme la place de l’indépendance, la place Munzihirwa ou encore Major Vangu, tous les transporteurs n’ont pas bougé, respectant ainsi le mot d’ordre.
« Il y a un nombre élevé de policiers sur plusieurs tronçons, ils nous arrêtent même si nous n’avons pas commis d’infractions. C’est pourquoi nous avons décidé de respecter ce mot d’ordre « , indiquent ces chauffeurs.
D’après un constat effectué par un reporter de nouvellerdc.com, il se constate un pléthore des policiers dans les postes de contrôle des circulations routières à Bukavu, une situation qui aggrave la tracasserie routière et les embouteillages à travers le système massage.
Ces journées sans transport au Sud-Kivu ont été organisées suite au manque de compromis après des rencontres entre les autorités policières et les organisations locales.
Cette première journée a été vécu comme un calvaire par la population, sous le soleil accablant, les passagers peinent à faire un long trajet à pieds.
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