Les présidents Yoweri Museveni de l’Ouganda et Cyril Ramaphosa de l’Afrique du Sud ont discuté, mardi 16 avril à Kampala, de la paix et de la sécurité régionales, notamment de la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), où opèrent les forces rwandaises de défense (RDF).
Selon le communiqué conjoint publié à l’issue de cette rencontre, les deux chefs d’État ont exprimé leur soutien au déploiement des Forces de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SAMIDRC) au Nord-Kivu pour instaurer la paix et la sécurité.
« Concernant la situation en République démocratique du Congo (RDC), les deux chefs d’Etat ont exprimé leur préoccupation face à la détérioration de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC. Les deux dirigeants ont exprimé leur soutien au processus de Luanda, au processus de Nairobi et au déploiement de la mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) en RDC, qui font tous partie de multiples efforts visant à instaurer la paix et la sécurité », peut-on lire dans ledit communiqué.
Par la même occasion, Yoweri Museveni et Cyril Ramaphosa ont réaffirmé leur engagement à travailler ensemble en faveur d’une paix, d’une stabilité et d’un développement économique durables sur le continent.
La SADC, fervent allié de la RDC
La SADC est très préoccupée par la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC, une situation imposée, selon Kinshasa, par Kigali. Lors du dernier sommet de la Troïka tenu le 23 mars à Lusaka, l’organisation régionale a a réaffirmé l’engagement pris au niveau régional dans le cadre du pacte de défense mutuelle, selon lequel « toute attaque armée contre l’un d’entre eux sera considérée comme une menace à la paix et à la sécurité régionales », et a félicité les États membres d’avoir fait collectivement preuve de solidarité en continuant à apporter leur contribution et leur soutien à la SAMIDRC.
Dans ce cadre, le sommet de Lusaka a renouvelé son engagement sans faille à fournir un soutien diplomatique et militaire au gouvernement et au peuple congolais afin de parvenir à des solutions durables pouvant remédier au violent conflit qui sévit dans l’Est du pays.