Les critiques à l’encontre de Félix Tshisekedi, le président de la République Démocratique du Congo, abondent souvent, notamment sur ses échecs présumés dans divers domaines. Cependant, un village congolais, Nzinzi, témoigne d’un changement radical sous son mandat, bien que ces progrès aient été rendus possibles grâce à des acteurs locaux comme l’honorable Claudine Ndusi.
Pendant plus de 30 ans, Nzinzi, un village isolé et reculé, vivait dans l’obscurité. L’éclairage était un luxe quasi inaccessible, et pour s’éclairer la nuit, ses habitants n’avaient d’autre choix que de recourir aux lampes à pétrole ou aux installations de fortune alimentées par des piles. Charger un téléphone ou regarder un match de football nécessitait un long déplacement jusqu’aux villages voisins de Biyenga ou Luhihi, à plusieurs kilomètres. La situation était d’autant plus dramatique que des actes criminels, notamment des meurtres liés au système Kabanga, étaient régulièrement rapportés.
C’est en 2023 que la situation a pris un tournant décisif. Le village de Nzinzi a enfin vu la lumière grâce à un don de l’honorable Claudine Ndusi. Cette dernière, en sa qualité de membre de l’ancien gouvernement de Sama Lukonde, a permis à Nzinzi d’être raccordé au réseau électrique, grâce à un branchement provenant de la centrale électrique de la cimenterie de Katana, située dans le groupement de Luhihi, à Cimenki. Ce projet a permis d’offrir un éclairage permanent de 21h à 18h, un confort plus régulier que dans la capitale Bukavu elle-même.
Cette réalisation, bien que sous la gouvernance de Félix Tshisekedi, bénéficie indirectement à son bilan. Si ce dernier n’est pas personnellement impliqué dans ce projet, son rôle en tant que président et en tant que garant de la stabilité politique du pays a sans doute facilité ce type de réalisations.
Cependant, l’accès à l’eau potable demeurait une problématique majeure. L’eau des rivières locales, souvent polluée, était la principale source d’approvisionnement pour la population. Les habitants de Nzinzi étaient contraints de se ravitailler à partir de puits ou de prendre l’eau sale de la rivière Congoloka, une situation qui favorisait la propagation de maladies liées à l’hygiène.
En 2024, un autre projet significatif a été mis en œuvre grâce à la Cellule de suivi des programmes et projets du ministère national des Finances. Nzinzi a reçu un forage mécanique à énergie solaire, permettant désormais à toute la population d’avoir accès à de l’eau potable.
Ces deux grands projets, l’électrification et l’approvisionnement en eau potable, viennent marquer une véritable avancée pour ce village longtemps négligé. Bien que le gouvernement de Félix Tshisekedi n’ait pas répondu à toutes les attentes, les efforts fournis pour améliorer les conditions de vie à Nzinzi ne passent pas inaperçus.
En plus de ces améliorations des infrastructures, la gratuité de l’enseignement primaire, une autre initiative phare de Tshisekedi, a permis à Nzinzi de bénéficier d’un accès facilité à l’éducation, même dans les zones rurales. Le bilan est donc loin d’être totalement négatif.
Alors, certes, les échecs ne sont pas à négliger, et beaucoup jugent que Félix Tshisekedi n’a pas répondu à toutes les attentes. Mais dans le village, Nzinzi, l’histoire est différente. Nous ne dirons pas qu’il a échoué, car malgré les défis, ses actions ont apporté un souffle d’espoir à une population longtemps oubliée. Il se pourrait qu’il n’ait pas tout accompli, mais il n’a certainement pas échoué à 100%, et c’est tout un village qui en témoigne.