Lors de deux dernières sorties du Président de la République et Chef de l’Etat notamment à Kisangani et tout ressèment à Lubumbashi , les discours de S.E Monsieur Félix Antoine Tchisekedi Tchilombo irritent la toile et les intentions allant dans tous les sens faisant croire à l’opinion que le mobile de la proposition lancée n’a rien autre que le fait pour Félix de se maintenir au pouvoir pour un troisième mandat.
1. À mon avis je trouve précoce pour les opposants Moïse Katumbi , Sesanga et Martin Fayulu et de leurs pères puissent conclure sans preuve éloquente que le seul motif n’est que le fait de se maintenir au pouvoir au delà de son mandat en cours.
2. S’agissant de l’interprétation de l’article 217 qui dispose que : « La République Démocratique du Congo peut Conclure des traités ou des accords d’association ou de communauté comportant un abandon partiel de souveraineté en vue de promouvoir l’unité africaine. » c’est encore à tord que les opposants cherchent à induire l’opinion en erreur avant que le panel des intellectuels confondus ne sortent un rapport d’une étude de faisabilité de ce que le Chef de l’État trouve opportun pour la Nation qu’il dirige et pour le peuple Congolais dont il fait parti et tous ses enfants.
3. En claire, l’opposition ne veut pas un seul instant reconnaître du Président de la RDC le droit constitutionnel qui lui est reconnu à l’article 218 de la constitution qui reconnaît au Chef de l’État l’initiative de la révision constitutionnelle, c’est une façon de violer aussi les droits du Président de la République et Chef de l’État.
4. Que par ailleurs, les intelligences Congolaises devraient pousser la logique du Chef d’État jusqu’à démontrer le danger qui guette la République étant donnner qu’à présent il est la personne la mieux renseignée de la RDC, d’où la nécessité de lui laisser après avoir réuni la commission des intellectuels d’exposer clairement les dangers qui lui pousse à changer et ou réviser la constitution.
5. Autant il y a l’obligation pour tous d’observer les prescrits de notre Loi des lois c’est à dire ( la loi fondamentale) , je m’inscris donc en faux contre tous les acharnements et prétentions des opposants et des uns comme des autres à prêter mauvaise intention au Président de la République, Chef de l’Etat , qui est lié en plus par son serment de veuillez au respect de la même Constitution et dont la même Constitution lui confère le droit de la réviser et de la changer selon le cas.
6. La Culture de la patience est un caractère que les hommes politiques de la RDC foulent aux pieds pourtant le temps, est le meilleur maître qui pousse à cette patience.
7. In fine , les alinéas 3 et 4 de l’article 218 disposent que : La révision de la constitution n’est définitive que si le projet, la proposition ou la pétition est approuvée par référendum sur convocation du Président de la République. Et alinéa 4 en fin,dispose que : Toutefois, le projet, la proposition ou la pétition du changement et ou révision de la Constitution n’est pas soumis au référendum lorsque l’Assemblée nationale et le Sénat réunis en Congrès l’approuvent à la majorité des trois cinquième des membres les composants. Je chute en disant qu’il y a lieu de critiquer l’initiative du Président de la République dans le respect de ce qui est prévu par la Loi fondamentale.
N.B: Laissons le Président de la République exercer ses prérogatives lui reconnues par la Constitution et au temps du bilan, le peuple Congolais lui demandera des comptes.
John Cebweru, Analyste des Profondeurs et Chercheur en Droit Public