Grâce au nouveau ministre provincial des Finances du Sud-Kivu, la province s’est alignée sur une nouvelle démarche de digitalisation des services publics pour sécuriser les impôts et taxes. En date du mercredi 9 octobre 2024, la province a procédé à l’ouverture des plis des dossiers des entreprises et sociétés ayant soumis leur candidature à deux avis de préqualification d’appel d’offres.
Le premier concerne la digitalisation des services publics pour sécuriser les impôts et taxes, tandis que le second porte sur la conception et la distribution d’imprimés de valeur. Au Sud-Kivu, l’attente d’une modernisation de l’administration publique se fait sentir dans une province où les démarches administratives, souvent laborieuses, ont érodé la confiance des citoyens envers les institutions de la République.
Ainsi, plusieurs entreprises ayant soumis leurs candidatures ont participé à l’ouverture des dossiers pour plus de transparence, comme l’exige la loi congolaise sur la passation des marchés publics.
Conscient des difficultés auxquelles fait face la province, le ministre provincial des Finances a, lors de la cérémonie d’ouverture des plis, encouragé les candidats à la responsabilité, à l’éthique rigoureuse et à l’amour de la patrie. Bernard Muhindo a indiqué qu’il est venu travailler dans sa province parce qu’il a senti qu’un vent de changement positif souffle sur celle-ci.
C’est ainsi qu’après l’ouverture des dossiers, une commission ad hoc a été créée pour l’étude et l’analyse des dossiers. Le ministre a souligné que le changement est une question de volonté, car il y a longtemps que ce genre d’exercice se faisait par téléphone, ne laissant pas la chance à tout le monde de concourir.
Les ennemis du changement en bousculade
Quarante-huit heures seulement après cet exercice, les combines ont commencé à discréditer la démarche du courageux ministre. Ceux qui ont fait du coulage des recettes leur passion sont tout simplement dans l’agitation. Ils recourent à des méthodes anciennes pour tenter de décourager le nouveau ministre. Des jeunes gens sont mis à contribution pour faire du chantage à Bernard Muhindo.
Sur les réseaux sociaux, ces jeunes font circuler des messages selon lesquels une entreprise aurait déjà gagné les deux marchés, alors que le processus est en cours, surtout avec la commission ad hoc créée pour poursuivre la démarche. Ces jeunes sont utilisés pour un seul but : discréditer l’initiative entreprise par le ministre des Finances et lui faire du chantage pour qu’il se décourage. Une certaine opinion se pose des questions sur la vraie motivation de ces agitations. Comment des personnes qui ne font pas partie de la commission ad hoc s’arrogent-elles le droit de confirmer qu’une société a déjà remporté les deux marchés ? Peut-on parler d’une fuite en avant ? Quand bien même l’on sait que parmi ceux qui manipulent ces jeunes se trouvent des soumissionnaires ?
À la lumière des agissements des uns et des autres, il est évident que certaines personnes avaient déjà fait des finances publiques leur gâteau. Tout porte à croire que ces véreux, qui ont privé l’État de moyens d’existence, se sentent démasqués et coincés dans leurs agissements, ce qui pourrait justifier les turbulences observées ici et là.
Comme l’avait indiqué le gouverneur de province, Jean-Jacques Purusi, dans son discours-programme, la digitalisation des services publics était une priorité, afin d’offrir une expérience administrative et efficace à la population. Au Sud-Kivu, Bernard Muhindo, membre du gouvernement provincial, a compris cette logique du chef de l’exécutif provincial, qui s’inscrit pleinement dans la vision du Président de la République, Félix Tshisekedi, qui fait du numérique un levier essentiel pour la modernisation de la gouvernance et du progrès social.
Comme on peut le constater, au Sud-Kivu, de nombreuses personnes ont accueilli à bras ouverts cette procédure, car elle vise l’amélioration de la bonne gouvernance. De nombreux citoyens ont d’ailleurs salué le leadership du ministre Bernard Muhindo, qui insiste sur le fait que la chance doit être offerte à toutes les sociétés soumissionnaires de concourir en toute transparence.